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La finalité « Écritures et Littératures » du Master en Langues et Lettres françaises et romanes
Le Master en orientation générale de Langues et Lettres françaises et romanes a ouvert une nouvelle finalité intitulée « Écritures et Littératures », soit 2x15 ECTS de cours spécifiquement consacrés aux pratiques rédactionnelles de type créatif, journalistique et scientifique et plaçant la littérature au cœur de ces différentes formes d’écriture. Cette finalité constitue une unique offre de formation en Belgique francophone.
Unique, mais en quoi ?
La littérature est traditionnellement étudiée à l’université dans sa forme « aboutie », soit un texte publié qui, en général, a obtenu l’une ou l’autre consécration. La nouvelle finalité offre aux étudiantes et aux étudiants la possibilité de démythifier le texte littéraire en l’envisageant non plus comme produit fini mais comme processus artistique relevant davantage de la pratique artisanale. Grâce à la mise en place de collaborations avec les écoles supérieures d’art de la région bruxelloise, l’ENSAV La Cambre, l’ESA Saint-Luc et l'ESA le 75, la création littéraire entre à l’université et prend la forme d’ateliers d’écriture tant narrative que poétique.
L’offre d’ateliers au sein de la finalité ne se limite pas à l’écriture créative, elle concerne également l’écriture dramaturgique, scénaristique et médiatique, grâce à un partenariat avec le département des Sciences de l’Information et de la Communication de la Faculté LTC. Dans le cadre de l’écriture médiatique, les étudiantes et les étudiants travaillent sur des productions journalistiques relatives à des sujets d’actualité et dont le résultat final peut prendre diverses formes (mooks, sites Internet, etc.).
Parce que la traduction littéraire est un acte relevant pleinement de la création et non de la simple transposition, notre finalité propose également des ateliers de traduction littéraire en espagnol et italien, grâce à un partenariat avec le troisième département de notre faculté, le département de Traduction et Interprétation.
La collaboration avec les écoles supérieures d’art et avec les trois départements de la faculté permet d’étoffer l’offre de formation en intégrant dans le cursus une grande variété d’« objets » dits « littéraires » (le roman, l’essai, la poésie, mais aussi le slam, la création sonore, le roman graphique, le pastiche, etc.), de perspectives méthodologiques ou critiques (le comparatisme, l’intermédialité, l’analyse textuelle, mais aussi la critique féministe, postcoloniale ou décoloniale, par exemple) ainsi que la possibilité de rencontres avec des autrices et des auteurs d’origines diverses mais dont le français est la langue qu’elles ou ils ont décidé d’habiter.
La formation est basée sur un apprentissage par projet personnel où chaque étudiante et chaque étudiant reçoit un suivi personnalisé et régulier.
De nombreux débouchés professionnels
Outre l’acquisition de savoir-faire analytiques, synthétiques et critiques, cette formation a pour atout majeur la valorisation, sur le marché de l’emploi, de compétences rédactionnelles solides et diversifiées, utilisables et transférables dans divers types de carrières professionnelles relevant tant des secteurs culturel, événementiel, médiatique que des domaines de la recherche ou de la haute administration.
Les productions de nos étudiantes et étudiants
Découvrez les écritures médiatiques réalisées
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Mook Banzai
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L’histoire de BO/ANZAÏ est une histoire de poussée(s). Celle de ses dix-huit rédacteurs et non moins nombreux contributeurs artistiques, piqués dans le terreau fertile de l’esprit en formation.
Étudiants romanistes, journalistes… Jeunes pousses confrontées au passage de l’abstrait au concret, de la théorie à la pratique. Le grand saut avec, en guise de filet, le cadre universitaire inhérent au projet. Il n’empêche : le tuteur a pour fonction d’accompagner la croissance du jeune arbre sans pour autant la freiner. L’histoire de BO/ANZAÏ est tout autant une histoire de volonté( s). La somme de dix-huit désirs particuliers s’alliant en un but commun : tirer vers la lumière. Réseau disparate de maigres racines, consolidées par le tronc de l’obstination réciproque. Voilà pour la métaphore végétale. Quant au « banzaï » ? Une histoire d’intention, nous le disions : téméraire et ambitieuse. Cet ouvrage hybride dont le format se situe entre le magazine et le livre. -
Mook Squat
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Le mook est la rencontre entre le magazine et le livre, une particularité qui nous permet de réinvestir le journalisme engagé du
début du XXème siècle et replacer l’auteur au coeur du récit. Réalistes rêveurs dans un monde où l’information rapide et en continu
est devenue l’un des facteurs de santé économique du journalisme, nous osons le décalage. Le temps est devenu un luxe que nous
avons décidé de nous permettre. Nous squattons. Nous questionnons. Nous prenons le temps de déranger et d’investir les lieux où
nous ne sommes pas attendus.
Notre équipe rédactionnelle, elle-même « batârde », croise le journalisme et la littérature. Étudiants d’horizons différents, nous
tirons profit de cette hybridité pour multiplier les angles d’approche. Nous partageons cependant un même objectif : mettre à jour
et dénoncer certaines réalités sociales qui nous sembleraient injustes, emplies de préjugés ou encore très complexes. Nous dépoussiérons
avec patience ces sujets qui s’oublient en zappant d’un coup de télécommande.
Le résultat de cette « bâtardise » revendiquée définit la pluralité de Squat, objet où l’écriture se décline sous toutes ses formes : des reportages au long cours et des articles de fond, de la fiction, des récits humoristiques et même de la poésie. Car nous voulons mettre à nu ces réalités en les habillant chacune d’un format particulier. Si informer est une chose commune, la manière de le faire est en effet souvent déterminante. -
Le Care précaire
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Le Care précaire en images et en mots - Cours d'écritures médiatiques [2023]
Une publication réalisée par les étudiants en Master 2 en langues et littératures françaises et romanes et en journalisme de l'ULB (promotion 2022-2023) qui ont exploré les conditions de l'accès à la santé en Belgique. « Le care précaire » est le fruit de leurs reportages et de leurs enquêtes.- Retrouvez leurs réalisations en presse écrite, long-format web, podcast, vidéo, photo et datajournalisme
- Téléchargez la version pdf de la revue imprimée avec les enquêtes journalistiques ainsi que les portraits littéraires et photographiques. Graphisme et mise en page de Sébastien Gairaud.
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Slam Saut vertigineux
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Saut vertigineux par Inès Bernoux
Il s'agit d'un slam réalisé dans le cadre du cours d’Écritures médiatiques.- Téléchargez la version pdf du texte
- Scannez le QR code
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Les 100 voix
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Les 100 voix - Cours d'écritures médiatiques [2024]
Ce mook est le fruit de plusieurs mois de travail, réalisé au cours de l’année académique 2023-2023 par des étudiants de master 2, en journalisme et en langues et littératures françaises et romanes (finalité « écritures et littératures »). L’atelier de photographie était encadré par Gaël Turine, l’atelier « portraits » par Laurence Brogniez (ULB) et celui consacré au journalisme narratif par Céline Gautier (Médor).
À quelques mois des élections européennes, fédérales, communautaires, régionales et communales, nos étudiantes et étudiants ont été invités à réfléchir à la façon dont le journalisme pouvait s’emparer du thème des « extrêmes politiques ». Ils et elles ont choisi d’aller à la rencontre de personnes qui se retrouvent, par choix ou non, dans des situations de retrait, de défiance, de remise en question de notre société et de son fonctionnement.- Retrouvez leurs réalisations en presse écrite, long-format web, podcast, vidéo, photo et datajournalisme
- Téléchargez et parcourez le mook en version PDF avec les enquêtes journalistiques ainsi que les portraits littéraires et photographiques. Graphisme et mise en page de Sébastien Gairaud.
Témoignages de nos étudiantes et étudiants
Nos étudiantes et étudiants ont des profils très variés. Elles ou ils vous racontent leur parcours.
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Inès Bernoux | Diplômée en 2024
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Lorsque j’ai choisi la finalité « Écritures et Littératures », j’étais à la fois absolument incertaine de ce que ça allait donner et très séduite par l’idée de servir de cobaye. C’était la première année de mise en pratique de la finalité et, moi qui déteste l’inconnu, j’avais paradoxalement très envie d’expérimenter cette nouvelle facette de mes études.
Et grand bien m’en a pris, puisque c’est ainsi que j’ai pu découvrir, en plus l’écriture journalistique grâce aux cours encadrés par Médor, l’écriture romanesque grâce aux ateliers de La Cambre, ainsi que la traduction littéraire et la révision linguistique et typographique de tapuscrits, enseignées à l’ISTI.
Tout cela a également répondu à mon envie de faire, de mettre en pratique l’écriture et la littérature. Comprenez-moi : on m’enseignait depuis trois ans celles des autres, et j’y portais un intérêt certain et sincère, mais j’avais bien envie de savoir ce que, moi, je pouvais produire. Bien sûr, la finalité comporte toujours des cours magistraux, puisqu’elle comprend, au même titre que les autres, un tronc commun fait d’un peu de littérature médiévale, d’une dose de littérature moderne et contemporaine et d’un soupçon de linguistique critique. Néanmoins, je pense pouvoir dire que la finalité a su satisfaire ma faim de mise en pratique.
Bref : la finalité Écritures et Littératures m’a demandé de me laisser surprendre, de sortir de cette fameuse « zone de confort » qui était la mienne, et cela m’a permis de pouvoir mettre en pratique plume, prose et mots dans de nombreuses formes différentes -
Mélanie de Montpellier d’Annevoie | Diplômée en 2016
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Par son contenu amenant à s’essayer à différents types de rédactions (critique littéraire/artistique/cinématographique, interview,…) et son travail de groupe, le cours d’ « écritures médiatiques » a été une expérience très enrichissante et marquante dans mon parcours d'étudiante romaniste.
J’ai particulièrement apprécié la liberté créative laissée aux étudiants dans le choix du sujet à traiter, de l’angle, du genre. Le travail de groupe consistait à conduire un projet éditorial – un mook – de A à Z (définition de la ligne éditoriale et de la charte graphique, choix du format, relecture par les pairs, suivi avec le graphiste...). Au-delà des compétences et connaissances propres au métier de l’édition et des médias, ce fut l’occasion d’apprendre les bases du travail d’équipe et de la gestion d’équipe. Ce travail de groupe fut donc particulièrement « responsabilisant ».
À l'occasion de mes entretiens de stages en maisons d'édition, j'ai présenté ce mook , intitulé Squat - qui fut très bien reçu - et ai pu ainsi décrocher mes deux stages de master !
Conditions d'accès
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Vos études antérieures détermineront si vous avez un accès direct ou conditionnel à la finalité « Écritures et Littératures ».
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Accès uniquement aux titulaires d'un bachelier en langues et lettres françaises et romanes, orientation générale de la Fédération Wallonie-Bruxelles ou d'un master de la même filière après acceptation sur dossier du master.
Les étudiants inscrits en master en Langues et lettres françaises et romanes, orientation générale souhaitant s'inscrire à cette finalité en même temps qu'une autre (inscription à une double finalité) devront impérativement être titulaire du bachelier du même titre.
Les étudiants admis sur dossier à ce master devront attendre d'être diplômé du master pour intégrer cette finalité (inscription à une finalité uniquement).Les modalités spécifiques pour les conditions d’accès sont détaillées dans le catalogue des formations
Plus d'informations sur
- le programmes des cours, les conditions et modalités d’inscription
- les activités du Master, les artistes associés, la vie de la filière (à venir)
Personnes de contact
Responsables Académiques
Mme Laurence BROGNIEZ
laurence.brogniez@ulb.be
&
Mme Sabrina PARENT
sabrina.parent@ulb.be
Secrétariat
Mme Arabelle LINCLAU
romanes.LTC@ulb.be
+32(0) 2 650 24 94
Bureau : A.Y.2.125 (Campus du Solbosch – Bâtiment A – Porte Y - Niveau 2)